Je crois que je l'aime, de Pierre Jolivet * *
Patron d’une grande entreprise de téléphonie mobile, Lucas est un amoureux fragile. Une déception amoureuse et c’est le branle-bas de combat. Une dépression provoquerait irrémédiablement une chute vertigineuse de l’entreprise en Bourse. Aussi, lorsqu’il croise Elsa, artiste céramiste chargée d’exécuter une fresque pour le sol du siège social, Lucas se sent tomber amoureux et tout le monde voit la cata s’approcher à grands pas.
La seule solution pour préserver ses actions et son cœur d’artichaut c’est de s’assurer que cette belle femme ne présente pas un vice caché. Il demande donc à Roland Christin, son chef de la Sécurité, formé chez les barbouzes de Mitterrand, de mener une enquête discrète mais approfondie sur cette nouvelle convoitise.
Il n’y a pas de doute, Je crois que je l’aime est sans conteste mieux réussi que Fred qui, en son temps, avait fait l’objet d’une critique passablement négative de ma part dans les colonnes du Petit spectateur version papier et qui devait marquer le début d’une longue collaboration entre Pierre Jolivet et Vincent Lindon (cinq films en dix ans). Cependant, force est de constater que cette pseudo comédie sentimentale est plutôt mal fichue. La comédie n’est pas franchement drôle et le sentimental est poussif. Dès le début du film (voire dès la file d’attente), on sait ce qui va se passer et quasiment mot pour mot ce qui va se dire.
Les scénaristes (Pierre Jolivet soi-même et son fidèle partenaire Simon Michaël) ne se sont pas appesantis sur la définition des personnages ni sur leur crédibilité. Quelques passages censés être drôles en deviennent ridicules (à l’exemple du diner entre copains). Ce film n’est pas mauvais, non. Pierre Jolivet est capable de bien pire. Il est simplement sans intérêt, malgré Sandrine Bonnaire et François Berléand (autre acteur fétiche de Jolivet). Je crois que je l’aime est de ces films dont on finit par se demander si on les a vus et de quoi ils parlent. Un film qui s’oublie, quoi !
Durée : 1h30
Date de sortie : 21 février 2007
Scénario : Pierre Jolivet et Simon Michael
Direction de production : François Hamel
Photo : Pascal Ridao (A.F.C.)
Montage : Yves Deschamps
Son : Pierre Excoffier
Scripte : Maggie Perlado
Décors : Emile Ghigo
Costumes : Elisabeth Tavernier
Distributeur : Studio Canal
Lucas : Vincent Lindon
Roland : François Berléand
Jeanne Larozière : Liane Foly
Rachid : Kad Merad
Brigitte : Guilaine Londez
Albert : Albert Dray
Francis : Pierre Diot
Lola : Mar Sodupe
Marina : Clémentine Poidatz
Della Ponte : Venantino Venantini
Sumo Yakeshi : Brian Bigg
Boissière : William Boisgerault
Antonia : Silvana Gasparini
Ex femme Lucas : Nancy Tate
La seule solution pour préserver ses actions et son cœur d’artichaut c’est de s’assurer que cette belle femme ne présente pas un vice caché. Il demande donc à Roland Christin, son chef de la Sécurité, formé chez les barbouzes de Mitterrand, de mener une enquête discrète mais approfondie sur cette nouvelle convoitise.
Il n’y a pas de doute, Je crois que je l’aime est sans conteste mieux réussi que Fred qui, en son temps, avait fait l’objet d’une critique passablement négative de ma part dans les colonnes du Petit spectateur version papier et qui devait marquer le début d’une longue collaboration entre Pierre Jolivet et Vincent Lindon (cinq films en dix ans). Cependant, force est de constater que cette pseudo comédie sentimentale est plutôt mal fichue. La comédie n’est pas franchement drôle et le sentimental est poussif. Dès le début du film (voire dès la file d’attente), on sait ce qui va se passer et quasiment mot pour mot ce qui va se dire.
Les scénaristes (Pierre Jolivet soi-même et son fidèle partenaire Simon Michaël) ne se sont pas appesantis sur la définition des personnages ni sur leur crédibilité. Quelques passages censés être drôles en deviennent ridicules (à l’exemple du diner entre copains). Ce film n’est pas mauvais, non. Pierre Jolivet est capable de bien pire. Il est simplement sans intérêt, malgré Sandrine Bonnaire et François Berléand (autre acteur fétiche de Jolivet). Je crois que je l’aime est de ces films dont on finit par se demander si on les a vus et de quoi ils parlent. Un film qui s’oublie, quoi !
Frédéric Martin
- BANDE ANNONCE
- FICHE TECHNIQUE
Durée : 1h30
Date de sortie : 21 février 2007
Scénario : Pierre Jolivet et Simon Michael
Direction de production : François Hamel
Photo : Pascal Ridao (A.F.C.)
Montage : Yves Deschamps
Son : Pierre Excoffier
Scripte : Maggie Perlado
Décors : Emile Ghigo
Costumes : Elisabeth Tavernier
Distributeur : Studio Canal
- DISTRIBUTION
Lucas : Vincent Lindon
Roland : François Berléand
Jeanne Larozière : Liane Foly
Rachid : Kad Merad
Brigitte : Guilaine Londez
Albert : Albert Dray
Francis : Pierre Diot
Lola : Mar Sodupe
Marina : Clémentine Poidatz
Della Ponte : Venantino Venantini
Sumo Yakeshi : Brian Bigg
Boissière : William Boisgerault
Antonia : Silvana Gasparini
Ex femme Lucas : Nancy Tate
5 Commentaires
8 juin 2008 à 21:54
Dur dur !!
Tu oublies de dire que Sandrine Bonnaire est splendide (plus je la vois, plus je l'aime !), et que Lindon n'est pas mal non plus ! Il s'agit d'une petite comédie sympathique, rien de plus, mais je suis d'accord avec toi : c'est du déjà-vu, du réchauffé. Forcément, ça lasse.
Enfin, pour les beaux yeux de Bonnaire, j'aurais peut-être accordé une troisième étoile...! :o)
8 juin 2008 à 21:54
Pareil que Judith...
Si ce n'est qu'à voir comment tu démolis le film (je résume : pas drôle, pas tendre, prévisible, mal fichu, pas écrit, pas crédible, voire ridicule), je me demande comment tu parviens à le trouver "pas mauvais", et où tu as été dénicher la deuxième étoile.
Va falloir qu'on se fasse un séminaire sur l'usage de ces dernières... :D
8 juin 2008 à 21:55
Je suis surpris Etienne que tu n'aies jamais vu de film sans intérêt, qui ne puisse pas être qualifié de mauvais mais dont on ne retient rien.
Ma première étoile est un encouragement pour Pierre Jolivet qui nous a habitué à pire et la seconde est offerte à Sandrine Bonnaire pour ses beaux yeux (ce que je n'osais dire en présence de Judith !)
8 juin 2008 à 21:55
Ah si, j'en ai vu des tas... Mais quand ils n'ont que des défauts, je ne mets qu'une étoile... Genre Molière (de Tirard, pas de Mnouchkine )
Mais comme la seconde étoile est là par galanterie, nous sommes au fond d'accord sur le barème !
20 novembre 2022 à 02:00
Hello nicee blog
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