Mohamed Bouamari (1941-2006)
Cinéaste algérien remarqué pour la pertinence sociologique et politique de ses films, Mohamed Bouamari vit sa carrière bloquée par la double tenaille de la dictature et du terrorisme. Il est mort à Alger le 1er décembre 2006.
Né à Sétif, Mohamed Bouamari avait pu suivre en France une formation professionnelle financée par une bourse de l’UNEF. Devenu technicien de cinéma, il est l’assistant de Mohamed Lakhdar-Hamina (Le Vent des Aurès, 1966), mais aussi de Jean-Louis Bertucelli (Remparts d’argile, 1969) et Costa-Gavras (Z, 1969) venus tourner en Algérie. En 1972 il signe son premier long-métrage, Le Charbonnier (1972), sélectionné par la Semaine de la critiques à Cannes. L’Héritage (1974) décrit les effets de la révolution agraire et Premiers pas (1979) s’attache à décrire la condition féminine. Après Refus (1982), Mohamed Bouamari se consacre longtemps au documentaire, et à l’administration de la Cinémathèque d’Alger. L’essentiel de son œuvre cinématographique est alors terminé : son caractère anti-conformiste, qui l’a conduit ces dernières années à participer à la création d’une chaîne de télévision indépendante, ne plaisait certainement pas au pouvoir. En 1994, menacé par les intégristes, il se réfugie en France, où il ne parvient à réaliser qu’un court-métrage, Nuit (1996). Il travaille comme formateur et joue également des rôles secondaires dans des films comme Bye bye de Karim Dridi, Le Battement d’ailes du papillon de Laurent Firode ou Barakat de Djamila Sahraoui
Né à Sétif, Mohamed Bouamari avait pu suivre en France une formation professionnelle financée par une bourse de l’UNEF. Devenu technicien de cinéma, il est l’assistant de Mohamed Lakhdar-Hamina (Le Vent des Aurès, 1966), mais aussi de Jean-Louis Bertucelli (Remparts d’argile, 1969) et Costa-Gavras (Z, 1969) venus tourner en Algérie. En 1972 il signe son premier long-métrage, Le Charbonnier (1972), sélectionné par la Semaine de la critiques à Cannes. L’Héritage (1974) décrit les effets de la révolution agraire et Premiers pas (1979) s’attache à décrire la condition féminine. Après Refus (1982), Mohamed Bouamari se consacre longtemps au documentaire, et à l’administration de la Cinémathèque d’Alger. L’essentiel de son œuvre cinématographique est alors terminé : son caractère anti-conformiste, qui l’a conduit ces dernières années à participer à la création d’une chaîne de télévision indépendante, ne plaisait certainement pas au pouvoir. En 1994, menacé par les intégristes, il se réfugie en France, où il ne parvient à réaliser qu’un court-métrage, Nuit (1996). Il travaille comme formateur et joue également des rôles secondaires dans des films comme Bye bye de Karim Dridi, Le Battement d’ailes du papillon de Laurent Firode ou Barakat de Djamila Sahraoui
Etienne Mahieux
- FILMOGRAPHIE COMME REALISATEUR (sous réserve, aucune de mes sources n’étant exhaustive)
1996 Nuit (court-métrage)
1991 La procuration (TV)
1989 Tlemcen
1974 L’Héritage
1972 Le Charbonnier
1967 Le Ciel et les affaires (court-métrage)
L’Obstacle (court-métrage)
Rubriques :
Hommages,
Mohamed Bouamari
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