Palmarès du 60e Festival de Cannes
La Palme d’Or de cette soixantième édition a été attribuée par le jury présidé par Stephen Frears à 4 mois, 3 semaines et 2 jours, second film du jeune cinéaste roumain Cristian Mungiu ; ce choix est emblématique d’un palmarès qui a courageusement choisi de récompenser des cinéastes encore peu connus, représentatifs d’un cinéma de recherche.
C’est ainsi Naomi Kawase, lauréate de la Caméra d’Or il y a dix ans pour Suzaku, qui obtient le Grand Prix du jury pour La Forêt de Mogari. Les prix d’interprétation récompensent le russe Konstantin Lavronenko, interprète d’Izgnanie d’Andrei Zviaguintsev, et la coréenne Jeon Do-yeon qui joue dans Secret sunshine de Lee Chang-Dong. Enfin Fatih Akin obtient le prix du scénario pour son film De l’autre côté, également lauréat du prix du Jury Œcuménique.
La France est représentée au palmarès par un Américain et une Iranienne, ce qui est, au fond, un bel hommage au soutien qu’elle apporte depuis bien des années aux cinémas du monde entier : Julian Schnabel obtient le prix de la mise en scène pour Le Scaphandre et le papillon — son travail est en effet audacieux, même si pas toujours maîtrisé, et Marjane Satrapi, auteur avec Vincent Paronnaud d’un film d’animation, Persépolis, adapté de sa bande dessinée autobiographique, partage le prix du jury avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. Les interrogations sur la légitimité de la présence de Persépolis en compétition, qu’il s’agisse des diatribes haineuses du régime iranien, ou du snobisme de critiques encore rétifs aux petits mickeys, sont donc balayées.
Seul parmi les maîtres reconnus, Gus van Sant, lauréat de la Palme en 2003 pour Elephant, obtient un prix, celui du soixantième anniversaire, décerné à l’ensemble de son œuvre, au delà de Paranoid Park qu’il présentait en compétition.
Le jury des courts métrages, sous la férule de Jia Zhangke a décerné la Palme d’Or à Ver Llover de la mexicaine Elisa Miller, avec des mentions spéciales à Run de Mark Albiston, et Ah ma de Anthony Chen.
Le jury de la Caméra d’Or, présidé par Pavel Lounguine, a distingué le film israélien Meduzot de Shira Geffen et Etgar Keret, présenté à la Semaine de la Critique, avec une mention spéciale à Control de Anton Corbijn, qui faisait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs. Occasion pour nous de saluer le travail des sections parallèles.
C’est ainsi Naomi Kawase, lauréate de la Caméra d’Or il y a dix ans pour Suzaku, qui obtient le Grand Prix du jury pour La Forêt de Mogari. Les prix d’interprétation récompensent le russe Konstantin Lavronenko, interprète d’Izgnanie d’Andrei Zviaguintsev, et la coréenne Jeon Do-yeon qui joue dans Secret sunshine de Lee Chang-Dong. Enfin Fatih Akin obtient le prix du scénario pour son film De l’autre côté, également lauréat du prix du Jury Œcuménique.
La France est représentée au palmarès par un Américain et une Iranienne, ce qui est, au fond, un bel hommage au soutien qu’elle apporte depuis bien des années aux cinémas du monde entier : Julian Schnabel obtient le prix de la mise en scène pour Le Scaphandre et le papillon — son travail est en effet audacieux, même si pas toujours maîtrisé, et Marjane Satrapi, auteur avec Vincent Paronnaud d’un film d’animation, Persépolis, adapté de sa bande dessinée autobiographique, partage le prix du jury avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. Les interrogations sur la légitimité de la présence de Persépolis en compétition, qu’il s’agisse des diatribes haineuses du régime iranien, ou du snobisme de critiques encore rétifs aux petits mickeys, sont donc balayées.
Seul parmi les maîtres reconnus, Gus van Sant, lauréat de la Palme en 2003 pour Elephant, obtient un prix, celui du soixantième anniversaire, décerné à l’ensemble de son œuvre, au delà de Paranoid Park qu’il présentait en compétition.
Le jury des courts métrages, sous la férule de Jia Zhangke a décerné la Palme d’Or à Ver Llover de la mexicaine Elisa Miller, avec des mentions spéciales à Run de Mark Albiston, et Ah ma de Anthony Chen.
Le jury de la Caméra d’Or, présidé par Pavel Lounguine, a distingué le film israélien Meduzot de Shira Geffen et Etgar Keret, présenté à la Semaine de la Critique, avec une mention spéciale à Control de Anton Corbijn, qui faisait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs. Occasion pour nous de saluer le travail des sections parallèles.
Etienne Mahieux
Rubriques :
Breves,
Festivals et ceremonies
Soyez le premier à commenter cet article !
Enregistrer un commentaire